La plus Belle vallée…..
Dimanche 2 octobre
Nous nous retrouvons à Monthieu 13 motards dont 3 nouveaux futurs compagnons de route potentiels aux quels nous souhaitons la bienvenue. Une fois les présentations faites nous partons pour Givors ville rejoindre Jean Louis notre ouvreur du jour.
Nous voici donc au complet et notre petit groupe de 11 motos prend de suite de la hauteur direction Echalas, Trèves, après le col de Chassenoud et La Chapelle Villars, entre les monts du Lyonnais, au nord et à l’ouest, et les contreforts du Pilat au sud et à l’ouest, notre route s’invite entre le Forez, avec le Dauphiné, le sud lyonnais et la vallée du Rhône. Traversée de Pélussin par de jolies routes sur les quelles nous croisons plus de groupes de marcheurs que de voitures, ce n’est pas étonnant nous sommes au cœur du Parc Régional du Pilat.
Ces jolies routes ou alternent des forêts et des crêts d’où nous apercevons la vallée du Rhône et les Alpes nous emmènent au bar La Clé à Molette à Saint-Julien-Molin-Molette pour notre pause café. Après notre petite collation nous partons direction Félines et Serrières, nous garons nos motos sur le parking près du Rhône et nous allons rejoindre notre guide pour la visite du musée.
Le Musée des Mariniers et de la batellerie du Rhône est situé dans l’ancienne église Saint-Sornin datant du 12eme siècle, notre guide nous a fait partager son savoir et sa passion pour la batellerie de halage et le mode de vie de ces mariniers, nous avons passé un très agréable et intéressant moment.
Tout cela nous met en appétit et nous pique-niquons sur les bords du Rhône coté rive droite « riaume » avec une belle vue sur le pont et en face la rive « empi ».
Apres un bon pique-nique, Champagne ! par la N86 et nous suivons la vallée de La Cance et sa route étroite et sinueuse jusqu’à Annonay, nous roulons direction Saint Bonnet Le Froid, Riotord et nous allons boire un verre a Bourg Argental, c’est le moment des adieux et séparation des groupes, nous faisons la route du retour ensemble et nous quittons au gré de nos destinations. Bye a la prochaine.
Retrouvaille à Givors avec Jean-Louis pour cette journée. parés pour le départ, petite route à travers le parc régional du Pilat. Arrivée à St Julien Molin Molette Raf se prépare à partager les délicieux gâteaux fait maison pause autour du café ou du chocolat. Une belle journée en perspective. Après le col de Fayet , passage à Félines. descente sur Serrières
Serrières, berceau des mariniers
La période du halage fut faste pour l’économie de Serrières. De nombreuses familles d’équipages originaires du village ont marqué la mémoire des riverains de la Vallée du Rhône.
Un musée dédié aux mariniers et à la batellerie du Rhône ,désacralisée en 1935, la chapelle accueille les collections locales réunies depuis 1909 à l’initiative de Jules Roche, maire de Serrières.
Une chapelle prédestinée, La nef de la Chapelle de Saint-Sornin, dont l’édifice originel daterait du Xème siècle, est classée monument historique en 1932 en raison de sa charpente. Chef-d’œuvre en forme de carène de bateau renversée, celle-ci fut exécutée par les charpentiers de marine œuvrant à la construction et l’entretien des barques du Rhône.
Les peintures de la Chapelle devenue musée ,mises au jour en 1998 lors de travaux de restauration, les peintures murales du XVII et XVIII siècle, évoquent, entre autres, la Vierge sur l’Arc Triomphal entourée des saints protecteurs de la corporation des mariniers : Saint-Nicolas, patron des mariniers, Saint-Pierre, patron des pêcheurs, Saint-Roch, patron des cordiers …Thomas notre sympathique guide, un passionné incollable sur la batellerie de Serrières. divers objets de la vie autrefois un tombeau sous les dalles Thomas a du prendre le porte voix …. des lampes à huile Bagues en verres pour « les amours éphémères »
buste de Marc Seguin, dit « Seguin Aîné », né le 20 Avril 1786 à Annonay et mort dans la même ville le 24 février 1875 est un scientifique, inventeur ,ingénieur et entrepreneur français.muletier cévenol la barque patronne qui servait à guider les barges lourdement chargées. poteries de la région. La remontée de bateaux sur le Rhône, en 1843, par Alexandre Dubuisson Là où les courants étaient les plus forts. Cet engin de 53 mètres, avec un pont avant qui s’incline jusqu’à effleurer l’eau, était capable d’engloutir un câble d’acier d’une quinzaine de kilomètres. Le toueur, dont la course était limitée, est un bateau remorqueur relié à un point fixe sur une portion du Rhône. perches et rames pour faire naviguer et guider les barges. La descente du fleuve demandait seulement deux journées de navigation ; quant au retour, il nécessitait jusqu’à trois semaines. Pour remonter le courant, les barques devaient être halées par un équipage de chevaux de trait menés par des hommes, les culs de piaux dans le langage des mariniers les explications de notre guide sont très écoutées. les joutes également à l’honneur à Serrières une lavandière
Petites explications:
– le bateau à fond plat comme toutes les péniches
– le coq, symbole du travail mais aussi celui qui chanta 3 fois lors du reniement du Christ
– le ciboire et le calice: ceux du Christ, mais aussi la quête de perfection de tout marinier
– les palmes: les rameaux du christianisme, mais aussi le végétal symbole de l’eau
– les outils (tenaille, marteau, glaive-couteau à trancher, lance-gaffe) à la fois ceux de la passion du Christ, mais aussi outils nécessaires au batelier
– le pichet et tonnelet: le vin symbole alchimique et du bon vivre
– la main: main de justice, mais aussi celle qui hâle
– la lune et le soleil: yin et yang, mais aussi horaires du travail et du repos
– les dés: ceux que les soldats utilisèrent pour jouer la tunique du Christ, mais aussi jeu traditionnel des mariniers à la veillée .
Les croix de mariniers, entre spiritualité et croyance païenne.la charpente, en forme de carène de bateau renversée a été réalisée par des charpentiers de marine et classée Monument historique.
Le musée des Mariniers du Rhône, à Serrières (Nord-Ardèche), renferme une curiosité : un ossuaire d’une trentaine de mètres carrés où reposent les ossements de 200 corps ainsi que quatre énigmatiques corps momifiés présentés debout appuyés contre un mur. Baptisés “mandulons” (petite amende séchée en patois), ils seraient là depuis le début du XVIIIe siècle. Le musée indique que leur existence en ce lieu reste à l’origine de légendes tenaces : restes d’emmurés vifs, pestiférés, martyrs des guerres de religion… Il s’agirait en fait sûrement de cadavres tirés des caveaux et transportés dans l’ossuaire. Leur présentation debout et leur incroyable conservation font néanmoins toujours débat chez les historiens.
Parfaitement identifié, l’ossuaire du musée des Mariniers du Rhône, à Serrières, conserve une part de mystère.
Un mystère qu’il doit à ses célèbres mandulons, quatre corps momifiés, présentés debout, appuyés contre un mur.
le musée des mariniers expose des collections traitant de la batellerie sur le fleuve Rhône comme des croix des mariniers, d’ancien plastrons de joute nautique.Après la visite nos amis avaient les » crocs » , le pique-nique fût le bienvenu. Avec nos nouveaux compagnons de route , un groupe bien agréable , humour et rigolade comme d’ habitude. Très petite route, plus pour cyclistes ou marcheurs
Trait d’union entre deux territoires, la vallée de la Cance trace un sillon de verdure et de fraîcheur entre Annonay et le Rhône.vue du petit belvédère sur La roche Péréandre les roches branlantes.
La roche Péréandre est un rocher monolithique de 39 m de haut situé dans la vallée de la Cance ,Auréolée de légendes, la Roche Péréandre dresse son histoire et sa silhouette insolite au-dessus de la Cance en offrant aujourd’hui ses parois aux grimpeurs.